L'évolution de l’humanité et l’origine des guides spirituels - 1ère partie

Postulat de départ : l'être humain est un esprit incarné dans un corps physique.

Si nous acceptons comme postulat de départ que l'être humain est un esprit incarné pour un temps dans un corps physique, nous devons en toute logique poser au moins comme hypothèse qu'il existe d'autres mondes que notre monde terrestre, à savoir des mondes "spirituels" habités par des êtres non matériels, des esprits (plus évolués que les esprits humains puisque ces mondes spirituels sont des mondes supérieurs au monde terrestre), que ces esprits communiquent avec le monde humain et même qu'ils veillent à son évolution. C'est bien là, en effet, l'origine des grands guides spirituels dont parlent les religions, traditions et philosophies de toutes les civilisations humaines. Ces guides sont des hommes et des femmes qui ont été choisis – on dit aussi "initiés - pour recevoir ces connaissances spirituelles et guider les autres êtres humains dans leur évolution.

Autrefois, ces connaissances n'étaient transmises qu'à de rares initiés dans des écoles ésotériques, parfois aussi appelés centres des mystères. L'origine de cette longue chaîne d’initiés se perd dans la nuit des temps et a toujours été porteuse d’une connaissance vivante, concrète et évolutive, liée à la place réelle qu’occupe l’homme dans l’univers et à sa responsabilité dans le fonctionnement de l’ensemble.

Jusqu’à présent, l’accroissement des connaissances (et des pouvoirs) de l’être humain a eu pour conséquence une destruction progressive de la nature : aussi bien du monde minéral par la surexploitation et la pollution des sols et des sous-sols, que du monde végétal et du monde animal. En même temps qu’il détruisait la Terre, l’être humain, loin de créer une humanité plus fraternelle, développait un égoïsme toujours plus grand. Contrairement à ce que beaucoup imaginent, la solution ne peut venir ni d’un parti politique, ni d’une organisation économique, mais d’une transformation de la conscience : il faut qu’un nombre suffisant d’individus humains transforment leur propre conscience. 

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Il faut qu’un nombre suffisant d’individus humains transforment leur propre conscience.

Toutes les religions expliquent, chacune à sa manière, que la vie sur terre est issue d’un débordement d’amour d'un "Créateur" et que des entités hiérarchiques ont été les architectes de notre monde. Le christianisme parle des anges, des archanges et des archées. La Torah parle des Elohim, les religions plus anciennes parlent des dieux. Guides de l’évolution humaine, un de leurs buts est de permettre à l’homme de devenir lui-même un jour le maître de son propre destin et de celui de la terre. Chaque humain a un rôle nécessaire

Malheureusement, l’évolution s’est écartée du chemin tracé par ces entités sous l’influence d’autres forces, dites "du mal", qui se manifestent aussi bien dans l’évolution de l’individu que dans l’évolution générale des peuples et des civilisations, les conduisant à des arrêts, à des déviations ou encore à des catastrophes comme le déluge dont parlent de nombreuses cultures. En effet, si les architectes du monde humain sont au service du "plan divin", ils ne sont ni tout-puissants, ni parfaits, ni infaillibles. Ils sont beaucoup plus intelligents et beaucoup plus sages que le plus grand des humains mais, sans la participation de l’être humain lui-même, elles ne peuvent pas grand-chose. Chacun de nous, s’il devient réellement humain, a un rôle nécessaire.

2ÈME PARTIE DE L'ARTICLE

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